EAF : des terminales répondent à vos questions...


Avant les épreuves

1. Sur quels sujets portaient vos principales fiches de révision ?

 

A. : Sur les principales notions étudiées tout au long de l’année.

T. : Sur tous les textes vus en classe, sur les mouvements littéraires.

M. : Je n’ai pas fait de fiches de révision car elles ne m’aident pas à retenir mon cours. J’ai dû l’apprendre par cœur.

J. : Sur les méthodes de la question sur corpus, de la dissertation et du commentaire.

V. : J’ai fait des fiches pour les méthodes de l’écrit et une pour chaque texte.

E. : /

P. : Sur les mouvements littéraires et les auteurs.

 

 

2. Combien de temps à l’avance faut-il réviser ?

 

A. : Trois semaines

T. : Il faut s’y mettre un bon mois à l’avance si le travail a été régulier toute l’année. Sinon… oups !

M. : J’ai révisé tout au long de l’année pour les contrôles et l’ensemble des séquences pendant les deux dernières semaines.

J. : Un mois avant minimum.

V. : Un mois avant.

E. : 5 mois.

P. : Minimum deux semaines.

 

 

3. Combien de temps avez-vous passé sur vos révisions pendant la semaine avant les épreuves écrites et orales ?

 

A. : Toute la semaine, du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 14h à 16h

T. : J’y ai passé des journées entières. Il fallait que je comble le retard accumulé car j’ai commencé tard mes révisions.

M. : Beaucoup de temps : 8 à 9 heures par jour.

J. : Tous les jours pendant 12 heures.

V. : Chaque jour pendant 12 heures.

E. : Plus de 3 heures par jour.

P. : Entre 30 minutes et 1 heure par jour

Écrit

4. Est-ce que le bac blanc était du même niveau de difficulté que le bac ? Est-ce que vos notes étaient semblables à celles du bac blanc ?

 

A. : Non, le bac blanc était plus facile. En effet, j’ai eu 5 points de moins au bac…

T. : J’ai trouvé le bac blanc plus dur que « le vrai » (BB : 11, « vrai bac » : 14)

M. : C’est difficile à dire : tout dépend de nos facilités sur tel ou tel sujet...

J. : Non, pas du tout semblables car les profs sont plus sévères au bac blanc.

V. : Le niveau de difficulté n’est pas forcément plus haut qu’au bac blanc mais les profs sont plus sévères au bac blanc.

E. : Non, le bac blanc est plus dur que le bac.

P. : Pour ma part, le bac blanc était plus facile que le bac.

 

 

5. Quatre heures : est-ce suffisant pour traiter le sujet ?

 

A. : Non.

T. : Bien sûr.

M. : Ça me paraît trop juste car je réfléchis lentement.

J. : Oui.

V. : Oui, on peut même faire une petite pause.

E. : Il faut bien gérer son temps.

P. : Bien assez.

 

 

6. A-t-on vraiment besoin des quatre heures de l’épreuve ?

 

A. : Oui

T. : Cela dépend du sujet, du temps de réflexion dont on a besoin.

M. : Oui.

J. : Oui, avec une petite pause.

V. : Tout dépend de son rythme mais minimum 3 heures.

E. : Oui, sinon tu n’as pas traité correctement le sujet.

P. : Si tu aimes prendre du temps pour bien te relire oui, sinon non

Oral

7. Lors des révisions comment faire pour s’entraîner à l’oral ?

 

A. : Réviser devant la famille, des amis.

T. : Demander de l’aide à ses proches, éviter les amis : ça déconcentre !

M. : Il faut essayer de bien s’entraîner en AP lorsque les professeurs proposent de travailler sur les textes.

J. : Apprendre par cœur ses textes et s’entraîner à les lire.

V. : Lire ses textes à l’avance, faire comme si on était pendant l’épreuve, se mettre en condition.

E. : Dans un coin tranquille.

P. : S’entraîner avec un copain ou une copine et demander à ton professeur des exercices d’entraînement.

 

 

8. Avez-vous appris par cœur des introductions sur les textes étudiés ?

 

A. : Non, surtout pas, sinon cela manquerait de naturel !

T. : Non, les professeurs n’aiment pas le par cœur, surtout quand on n’a pas compris ce qu’on « récite ».

M. : Non, je me suis basée sur les cours que je connaissais pour faire mon introduction.

J. : Oui.

V. : Oui.

E. : Oui !

P. : Non.

 

 

9. Comment gérer son stress durant le temps d’attente avant l’oral ?

 

A. : Bonne question…

T. : Meilleure chose : la musique et ne pas réviser le jour même.

M. : Je n’ai pas trouvé la solution.

J. : En révisant.

V. : Relire ses fiches.

E. : S’aérer, se détendre.

P. : Faire des exercices de respiration et se dire que ça va aller. C’est comme les TPE !

 

 

10. Le temps de préparation de l’exposé (30 min) vous a-t-il paru suffisant ? Comment bien gérer le peu de temps qu’on a pour répondre à la question posée sur le texte?

 

A. : Oui, c’est suffisant quand on connaît le sujet.

T. : Il est suffisant si on a bien révisé. Faire le plan en entier et combler les trous après.

M. : Si les révisions qu’on a faites sont suffisantes alors cela convient. Il ne faut pas s’inquiéter car il y a toujours des idées qui reviennent devant l’examinateur.

J. : Oui, il ne faut pas tout rédiger sur son brouillon, juste les idées essentielles.

V. : Largement suffisant, mais il ne faut pas tout rédiger, seulement les idées principales et des mots clés.

E. : Oui, c’est suffisant !

P. : On aimerait toujours plus de temps. Faire uniquement l’introduction et la conclusion, bien les rédiger et pour le reste, mettre juste le plan avec des mots-clés.

 

 

11. Est-ce gênant de préparer son oral pendant que d’autres sont en train d’être interrogés ?

 

A. : Oui, c’est surtout très stressant.

T. : Il faut essayer d’en faire abstraction et se concentrer.

M. : Personnellement, je trouve que non.

J. : Pas plus que ça.

V. : Non, pas plus que ça.

E. : Pour ma part j’avais pris des « boules quies »

P. : Légèrement, mais ça passe.

 

 

12. Comment faut-il réagir en cas de « blanc », de « bafouillage » ou d’erreur ?

 

A. : Reprendre son souffle.

T. : Il ne faut pas paniquer et reprendre calmement ses idées.

M. : J’ai dû répéter plusieurs fois la même phrase dans mon introduction mais j’ai continué.

J. : Ne pas paniquer.

V. : Ne pas paniquer et se dire qu’on a appris nos textes pour se rassurer.

E. : Rester calme, ne pas paniquer.

P. : Ne pas stresser et essayer de repartir sur un autre sujet ou bien essayer de se corriger.

 

 

13. Au cours de l’exposé, comment sait-on si notre réponse est hors-sujet ? Le jury nous aide-t-il ?

 

A. : /

T. : Le jury nous guide si on sort du sujet.

M. : Parfois, dans la deuxième partie de l’entretien, il y a des allusions. Le jury nous aide avec des questions.

J. : On ne le sait pas.

V. : On ne le sait pas mais le jury nous aide quand même.

E. : Le jury ne dit rien donc c’est à toi de voir si tu fais du hors-sujet.

P. : /

 

 

14. Pendant l’entretien nous laisse-t-on un temps de réflexion pour répondre aux questions ?

 

A. : Oui, le professeur attend.

T. : Bien sûr, il n’est pas là pour sacquer.

M. : Tout dépend de l’examinateur je pense. Il faut toujours essayer de répondre.

J. : Non.

V. : Pas vraiment, il laisse quelques secondes, mais pas plus.

E. : Oui, bien sûr.

P. : Oui.

 

 

15. Les questions qu’on nous pose sont-elles difficiles ? Avez-vous des exemples à nous donner ?

 

A. : Non et si on ne les comprend pas, on nous les reformule.

T. : Non, elles sont souvent en rapport avec les textes ou les auteurs.

M. : Ça dépend : il y a des questions difficiles et d’autres plus simples. Un exemple : « En quoi Don Juan est-il un personnage baroque ? » (Je ne suis plus très sûre)

J. : Ça dépend.

V. : Oui, pour moi elles ont été difficiles.

E. : Il y a des questions difficiles.

P. : /

 

 

16. Combien de questions nous pose-t-on pendant l’entretien ? Y en a-t-il beaucoup ?

 

A. : /

T. : Il n’y en a pas beaucoup ; peut-être 4 ou 5.

M. : Je ne sais plus très bien.

J. : Tout dépend de l’exposé.

V. : Moi, j’en ai eu une dizaine.

E. : Ça dépend.

P. : Tout dépend du temps que l’on met pour répondre aux questions.

 

 

17. Comment faire si on ne connaît pas la réponse à une question ? Est-ce grave ?

 

A. : On essaie de répondre en ouvrant sur un autre sujet.

T. : Il faut bien réfléchir avant de dire qu’on ne sait pas. Ça n’est pas grave.

M. : Je ne pense pas que ce soit grave mais il faut quand même essayer de répondre même si ce n’est pas développé.

J. : Ne pas se fermer.

V. : Dire qu’on ne sait pas, le reconnaître et le jury vous aide si vous ne comprenez pas la question.

E. : On le dit directement au jury en disant « je ne sais pas ».

P. : Non, on dit qu’on ne sait pas. Soit le jury nous donne des indices, soit il passe à une autre question.

 

 

18. Le professeur pose-t-il des questions pièges ?

 

A. : Non.

T. : Cela arrive mais dans ce cas, elles ont été vues en classe.

M. : Non, je ne crois pas.

J. : Non.

V. : Pour moi, oui.

E. : Ça dépend.

P. : Ça peut arriver, je pense.

 

 

19. Le professeur qui nous interroge est-il sévère ? Essaie-t-il de nous mettre à l’aise ?

 

A. : Il nous met à l’aise.

T. : Cela dépend des profs. Il faut montrer qu’on est sûr de soi mais sans prétention.

M. : Je pense que ça dépend mais l’examinateur ne laisse rien paraître. Je pense qu’il ne faut pas s’inquiéter.

J. : Non. Quand même pas non plus…

V. : /

E. : Non, il essaie de nous mettre à l’aise directement en nous disant « déstresse » ou des choses comme ça.

P. : Tout dépend du professeur mais en général il essaie de nous mettre à l’aise.

 

 

20. Les réactions de l’examinateur nous permettent-elles de savoir si nous avons réussi l’épreuve ?

 

A. : Non.

T. : Non car, par exemple, le prof qui m’a interrogé a froncé les sourcils à chaque réponse et m’a mis 17.

M. : Je pense qu’il ne faut pas se baser sur ses réactions. On ne sait jamais.

J. : Non.

V. : Absolument pas.

E. : Non.

P. : Pas du tout.